Refusons aussi la division de la science et de l'idéologie, la plus pernicieuse de toutes puisqu'elle est sécrétée par nous-mêmes. Nous ne voulons pas plus être gouvernés passivement par les lois de la science que par celle de l'économie ou les impératifs de la technique.
La science est un art dont l'originalité est d'avoir des applications possibles hors d'ellemême.
Elle ne peut cependant être normative que pour elle-même. Refusons
son impérialisme mystifiant, caution de tous les abus et reculs, y compris en son sein, et remplacons-le par un choix réel parmi les possibles qu'elle nous offre.